Le Président de la République a réactivé ses comptes Twitter et Facebook utilisés pendant la campagne après près de 18 mois d’absence.

Depuis son élection les comptes institutionnels de l’Élysée assuraient sa communication digitale.

Au-delà des avantages que les communiquants et professionnels de la politique pourraient y voir, nous voulons apporter un éclairage plus digital.En effet, il est important de noter que la grande majorité des leaders mondiaux utilisent aussi bien les réseaux sociaux en campagne électorale qu’une fois au pouvoir, de plus une nouvelle forme de contestation digitale est apparue.

Nous faisons un double constat:

1. Une position « Social Media » est indispensable face aux protestations digitales:

Les chefs d’états étrangers utilisent tous les réseaux sociaux pour porter leurs projets une fois élus, tel Obama sur l’Obamacare, sujet pourtant des plus sensibles outre atlantique. Même le gouvernement Iranien s’est fendu d’une campagne mondiale sur les réseaux sociaux pour défendre sa position sur le nucléaire…
Il devient indispensable d’utiliser les réseaux sociaux pour défendre un cap ou des projets, l’opposition pouvant désormais venir des citoyens eux-mêmes tel le mouvement des entrepreneurs français, les pigeons, ils ont été suivis de nombreuses autres communautés qui se sont constituées pour faire opposition aux projets du gouvernement.
Face à ces nouvelles formes de protestations, être absent des réseaux sociaux était aussi aberrant que de se priver des réseaux sociaux en pleine campagne électorale.


2. Les élites débordées par le numérique:

L’article du monde cette semaine a été largement repris sur les réseaux sociaux ; Il fait le constat d’une élite politique qui regarde les intermédiaires classiques, médias traditionnels, syndicats et associations être régulièrement débordés par leurs bases. Des groupes de citoyens peuvent désormais réunir de larges soutiens sans leur aide…
Cette disruption est sans précédent et court-circuite les intermédiaires classiques.

Ce double constat a sans doute inspiré à l’Élysée et convaincu le Président de réactiver ses réseaux sociaux d’autant plus qu’ils possèdent une large audience, 425 000 sur Facebook, 550 000 sur Twitter, capable de mobiliser ou au moins d’informer.
Logiquement nous devrions voir apparaitre des campagnes thématiques sur les réseaux sociaux pour la promotion de l’action du Président et la défense des grands projets du quinquennat comme cela est fait à l’étranger.
La campagne de 2012 francoishollande.fr avait été un succès, nul doute que la possibilité de fédérer à nouveaux des soutiens à un moment difficile du quinquennat intéresse beaucoup à l’Élysée.

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Retour de Francois #Hollande sur les réseaux sociaux : Double constat #compol #techpol