La campagne canadienne 2015 fut innovante et nous donne quelques pistes pour 2016 et 2017 en France. En effet de part ses budgets de campagne assez bas, la vie politique canadienne est plus proche des standards français que des stratosphériques budgets de campagne américains.
# L’importance de la pre-campagne
la campagne canadienne a duré 78 jours, c’est très peu.
Les équipes de campagne ont du intégrer et preparer les outils de campagne longtemps à l’avance, bien avant le début de la campagne officielle et meme non-officielle. La mise en place de l’infrastructure necessaire à des « data-driven » campagnes (campagnes orientées par les données) a necessite l’utilisation de logiciels d’organisation de communautés, la formation des équipes de campagnes à ces outils, la mise en production des outils et le rassemblement de toutes les données à disposition des partis.
« entrainement difficile, match facile »
Dans le cas Trudeau ce travail de préparation a été crucial, l’outil d’analyse et le ciblage des électeurs ont eu un impact déterminant au plus fort de la campagne. Le savoir faire acquis et la compréhension de l’outil leur ont permis de réaliser les actions décisives et de deployer leur stratégie malgrés des ressources limitées (par rapports à leurs homologues américains).
# La campagne On & Off
L’importance de lier la campagne en ligne au terrain, le logiciel a permit d’organiser le porte à porte et de frapper à 5 millions de portes, cette campagne de terrain à travers tout le pays a commencé largement en amont de la campagne. Elle a contribué à faire remonter les données du terrain vers le siege de campagne.
Le lab DigitaleBox