Depuis la contestation de 2009, l’Iran a totalement bloqué les réseaux sociaux.
Élu sur une promesse d’assouplissement et d’ouverture du régime, Hassan Rouhani a déjà créé sa page Facebook et totalise 75 000 likes. Initiative surprenante alors que le réseau est toujours bloqué dans l’ensemble du pays, seul une connexion à travers les VPN (illégal en Iran) permet d’accéder aux réseaux sociaux.
Que se passe-t-il à Téhéran? Les réseaux sociaux sont clairement un sujet de réflexion pour le gouvernement, faut-il en interdire l’accès? Faut-il occuper le terrain comme le gouvernement turc qui a recruté 6000 blogueurs militants pour contrôler la discussion?
Lundi dernier, sans annonce officiel, le gouvernement a ouvert Facebook et Twitter. Cette ouverture à l’air de test grandeur nature a duré 24 heures, mardi les accès étaient à nouveau bloqués. Le gouvernement aurait voulu mesurer la réaction des citoyens à l’ouverture des réseaux sociaux…
Le gouvernement n’a semble-t-il pas encore tranché et semble hésiter, faut-il bloquer ces réseaux qui relaient trop bien les messages de l’opposition et permet aux femmes de se présenter tête nue sur leurs comptes personnels?
Ou bien faut-il les ouvrir et contrôler le flow de conversations comme le gouvernement turc? Les activistes ayant de toute façon déjà contourné le blocage du gouvernement à travers les VPN et autres proxies.
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