Alors que Nicolas Sarkozy vient d’officialiser sa participation à la primaire de la droite, ses adversaires de tout bord fourbissent leurs nouvelles armes numériques : d’immenses bases de données qui leur permettent de mieux cibler leurs messages et de mobiliser plus efficacement sur le terrain.
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« Souvent, nous les aidons à connaître leur électorat. Nous sommes aussi un outil de conquête, qui leur permet de sortir du circuit fermé des militants actifs. S’ils veulent se positionner sur une thématique, ils peuvent cibler les personnes qui en parlent sur les réseaux sociaux, par exemple, se constituer une base de contacts et animer cette communauté avec l’envoi de mails », explique Vincent Moncenis, président et cofondateur de la start-up, infatigable zélateur de la « civictech ».
Les logiciels français ont un bel avenir devant eux, étant donné les différences de législation en matière de protection des données avec les États-Unis. Les informations à caractère politique sont considérées comme des données « sensibles » par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) et doivent bénéficier d’une protection accrue.